lundi 3 mars 2014

Toilette .... des pieds

Article issu du périodique la "Gallerie des modes" XIIe cahier, 6e suite, 2e figure (1778)


La Figure précédente nous a présenté la toilette de la tête; celle-ci offre la toilette de l'extrémité opposée. Mieux vaut tard que jamais; c'est un ancien proverbe, dont cette femme distraite, fait un très-bon usage; mais il est toutefois plus agréable de ne point avoir de distraction, & de s'occuper de chaque chose dans son temps.

Sa robe n'a de remarquable que la garniture, formée par une large bande de gaze froncée & bouillonnée, dont le centre est masqué par un ruban bouillonné, attaché avec des nœuds en fleurs.
Les manches de la robe sont perdues sous des sabots très-haut, à bandes froncées, & pareillement masquées dans leur centre, par un ruban bouillonné; la jupe est ornée d'un grand volant, chargé en chef d'un ruban semblable à celui de la garniture.

Coiffure en hérisson tronqué, accompagné de deux boucles couchées sous un bouquet de fleurs, semblables à celles qui retiennent le ruban de la garniture; le houssoir sur le devant de la coque : bonnet à la colline; la gaze du bonnet plissée à gouleau, ainsi que le papillon; deux barbes de gaze d'Italie, flottantes par derrière; deux liserés mis en barrières, figurant des sentiers, pour descendre du haut de la colline.

La femme-de-chambre est en caraco de burat uni, garni de pareille étoffe; tablier de toile blanche, fort ample; moyen bonnet, avec une boucle sur l'oreille; ruban, arrêté par une épingle en perle; les barbes bouillonnées.

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